mardi 25 août 2009

H+1, c'est la reprise

Ça y est c'est fini. J'ai repris ce matin le boulot. C'est curieux comme rien ne change... à commencer le bordel que j'avais laissé sur mon bureau en partant... il est toujours là. De plus la nouvelle version du logiciel installée avant mon départ semble un peu buggée, les réservations de revues s'affectent sans date de fin et les lettres ne s'éditent pas. Super pour une rentrée... Merci Orphée !!!
Mais ce blog ayant été fait pour vous narrer nos vacances, je vais tenter de terminer en vous racontant notre dernière journée dont je ne sais pas si elle est journée de vacances ou week-end.
Dimanche nous n'avons rien fait si ce n'est aller pique-niquer sur l'île de la jatte. Il est loin le temps des Impressionnistes. Aujourd'hui les dames à belles robes et les messieurs à canotiers ont été remplacés par une famille d'Antillais, spécialiste du pique-nique, avec glacière et surtout du rhum. Fins saouls ils ne controlaient plus leur niveau sonore... mais ont fini par lever le camp. Nous les avons suivis de près lorsque nous avons entendu le préposé aux portes commençait à fermer les grilles... On a eu peur de ne pas pouvoir rentrer chez nous ?
Lundi enfin, il a bien fallu se lancer dans le grand ménage de rentrée... Non pas parce que c'était sale... ça l'était... mais parce que nous recevions le soir et que Marlène pourrai vivre dans la merde mais pas le montrer aux amis. Deux heures de ménage, c'est somme toute le tarif normal des lundis.
A 19h Sébastien est arrivé, on a bu l'apéro puis on a mangé et j'ai sorti la bouteille de rhum arrangé... Là ce fut fatal, j'ai fini fin saoul sous les yeux inexpressif de Marlène. Sébastien, lui a su à quel moment s'arrêter... et j'ai pu finir son verre.
La nuit a été courte et ce matin c'est pas top... mais c'est la reprise alors...
Je vous dit à bientôt. Ce blog s'arrête jusqu'à nos prochaines vacances. Merci à Pimprenelle et à Lou d'avoir apporté leur contributions.

dimanche 23 août 2009

Jours tranquilles à Levallois-Perret

Le plus difficile lorsque l'on est rentrés mais que l'on a pas repris le boulote c'est de trouver des occupations dans une ville en chantier. Quand je parle de chantier vous ne pouvez pas imaginer... Lorsque nous sommes arrivés vendredi sur le coup de 17 heures, c'était un tel merdier que j'ai du faire deux fois le tour du pâté de maisons pour trouver le bon sens de la rue qui mène à mon parking...
Il faut dire que la rénovation dure. Les travaux de dérivations des réseaux d'eau, chauffage et autres, qui auraient dus être terminés ne le sont pas. Du coup le nouveau plan de circulation n'est toujours pas en vigueur et le Levalloisien rentrant de vacances se trouve Gros-Jean-comme-devant. Voilà une petite anecdote sur les petits tracas qui vont durer pendant encore trois ans...
Je parlais donc plus haut des occupations qu'il faut trouver dans une ville en chantier... En ce qui me concerne, j'ai trouver dès 13h45 une occupation sérieuse. Il y avait un match de rugby sur Canal +. Un Australie Nouvelle Zélande qui soit disant sentait la poudre. La poudre était mouillée semble t'il... et le match assez nul. Pour information et pour ceux que le monde du rugby intéresse les Blacks l'ont emportés petitetement en marquant un essai ou peut-être un drop dans les dernières minutes.
Mon programme semblait être fait dans la mesure ou la même chaine de télé proposait à 16h15 la diffusion d'un Toulon Racing métro qui lui aussi sentait la poudre.... Malheureusement je ne peux vous dire si la poudre toulounaise est de meilleure qualité que la poudre australienne car Lou, qui était partie à la bibliothèque (pouf pouf) avec Marlène, m'a téléphoné pour me convier à les rejoindre dans le nouveau square à la mode dans notre belle ville sur-endettée.
Je finissais donc par me rendre au square. Il est pompeusement appelé jardin oriental. Là on peux se reposer à l'ombre d'une infinité d'essences végétales toutes répertoriées sur une carte. Pas mal me direz-vous... On voit bien que vous ne payez pas de taxe d'habitation ici !!! Ayant oublié mon livre, je me contentais d'écouter mon Ipod... seulement ça n'est pas très propice à la communication et donc à un après-midi en famille. Nous avons fini par nous lasser de l'endroit et sommes rentrer en faisant le tour de la ville.
La journée s'achevait et avec l'espoir que j'avais de voir le Stade français peu distancé au classement avec.
Le soir Lou a voulu regarder Fort Boyard... parcequ'il y avait Fabien Pelous. Nous avions dés lors bu le calice jusqu'à la lie et j'allais me coucher tôt.
Aujourd'hui il fait chaud, mais nous devons aller à Paris...

samedi 22 août 2009

J'aime les vacances

Les vacances c'est super ! Je suis allée à l'Ile d'Oléron et moi j'ai bien aimé.

divers_2009 126Nous avions une petite maison assez jolie. Ma chambre avait deux lits, un lit pour moi et un lit pour Pimprenelle. Les parents avaient un grand lit pour deux et nous avions tous les quatre une petite lumière au dessus de notre lit. Au début des vacances, j'ai cru que les lumières s'allumaient en claquant des mains, mais après j'ai vu qu'il y avait des petits boutons au dessous des lumières.

Enfin parlons de la piscine. A la piscine, il y avait trois bains, un petit, un moyen et un grand.

Il y avait aussi ma copine Maëva. Elle était très gentille...

Lou

vendredi 21 août 2009

Une journé (et une nuit) à la campagne

Il existe encore en France, des coins tellement reculés qu'on y trouve pas de réseau 3G. C'est une véritable plaie pour les geek. Il faut courir au bout du champ de maïs pour avoir un peu de réseau pour téléphoner... Alors vous imaginez bien qu'écrire un billet sur son blog est une mission quasi impossible.

C'est pourtant dans un de ces charmants villages reculés que nous avons choisis de terminer nos vacances. C'était dans la Sarthe (!!!) chez des amis, à Saint-Vincent du l'Orouer. Non là je vous promet que je n'est pa inventé le nom.

Nous devions, à l'origine faire un petit détour en rentrant des Sables d'Olonne. Le petit détour en question s'est terminé par une heure et demie de voyage sur des départementales et la fatigue, les apéros et le vin aidant s'est soldé par une nuit sur place. C'est vrai, après s'être donner autant de mal pour arriver, nous n'allions pas déjeuner et repartir.

J'ai donc passé un après-midi de farniente (çà fait classe) dans un chaise longue longue pour vieux (ce que je suis en train de devenir) pendant que Marlène et Lou allaient en promenade dans la campagne environnante. Finalement mon pote et moi avons terminé devant la télé à mater les championnats du monde d'athlétisme. Par chance c'était le jour de la finale du saut en hauteur féminin et chaque fois qu'une de ces magnifiques athlètes au corps longiligne ratait un saut, nous imaginions que dans une autre vie nous pourrions être à la palce de la barre... Je sais c'est très con... mais parfois Stéphane et moi sommes très cons.

Après un frugal repas fait de pâtes et de saucisses froides, je ne me sentais plus l'envie de regagner Levallois-Perret... je me servai donc un verre de Cheverny 2006 et décidai que nous passerions la nuit à la campagne. Nous nous vîmes proposé une magnifique tent bleue, trois place équipée de vrais matelas. Tout semblait aller pour le mieux.

C'est plus tard que les choses ont commencé à ce gâter... vers 6 heures du matin. Et oui à cette heure là la campagne s'éveille... et en particuliers les ânes... Et un âne qui braie à 6 heures du mat... ça réveille son citadin... qui bien sûr ne se rendort pas. Résultat j'étais debout en short à 7h et m'envoyais trois litres de café histoire de tenir toute la journée.

Marlène, elle, s'est levée comme une fleur à dix heures du mat. On est en vacances, quoi qu'il arrive elle rentabilise ses heures de sommeil. La matinée a alors passé en blagues idiotes, puis nous avons déjeuner. Je pense que nous pourrions y être encore... mais je ne voulais pas rater le match de rugby du vendredi soir (Bayonne 38 Stade français 24) et nous avons donc pris le chemin du retour.

Cette fois les vacances sont bien finies... mais il y aura encore deux ou trois billets sur ce blog.

mercredi 19 août 2009

Du maillot de bain comme élément d'unité sociale


En ce mardi d'Aout, nous sommes retourné à la plage. J'ai fait trempette pendant un petit quart d'heure puis après être ressorti de l'onde bleue, je me suis allongé sur ma serviette à poissons et j'ai observé. Je vous ai déjà fait part de mes observations concernant la gent féminine, je n'y reviendrai donc pas. Hier mon observation fut plus d'ordre sociologique.

La plage est à mon sens un lieu où se côtoient des riches et des pauvres, des beaux et des laids, des gros et des maigres sans qu'à priori il soit possible de distinguer leur origine sociale. On mettra à part ici le djeun de banlieue que l'on reconnaît de suite par sa capacité à oublier qu'il n'est plus dans sa cité et qu'il n'a pas besoin de gueuler comme un porc qu'on égorge pour se faire entendre de ses potes qui sont à trois mètres.

Je disais donc qu'il est impossible de deviner l'origine sociale d'un baigneur en maillot de bain. Marlène m'a objecté que ce n'était pas vrai, que la marque du maillot dénotait une origine sociale. Certes, elle n'a pas tort... mais personnellement la marque du maillot n'est pas la première chose que je regarde.

Il faut ici remercier la gauche du "Front populaire" d'avoir donné à tous la possibilité de partir en vacances. Il y a, concernant le maillot de bain, un avant et un après 1936. Lorsque seuls les riches pouvaient partir en villégiature vers les stations balnéaires, les costumes de bain étaient autrement vieille France. Les femmes portaient des robes de plages et les hommes des maillots une pièce recouvrant aussi leurs torses. Puis l'ouvrier partit envahir les belles plages des bons bourgeois sans être équipés des costumes de bains de l'époque... C'est ainsi que naquis le maillot de bain tel qu'on le connait aujourd'hui ou presque.

Chez l'homme on est passé du "moule bite" au caleçon, puis du caleçon au "moule bite", puis... en fait aujourd'hui on trouve de tout. Chez la femme on a commencé par le "une pièce" qui couvrait un maximum, puis est arrivé le bikini. On a eu une période de monokini, puis on est revenu au "une pièce", puis... aujourd'hui on trouve de tout.

Or, comme je le disait plus haut, il est difficile de connaître l'origine sociale d'un baigneur en "moule bite" ou de la baigneuse qui est sortie de l'onde alors que vous étiez assoupi et qui exhibe maintenant son entre-cuisses à 15 cm de votre nez.

En ce sens la plage ressemble à l'antichambre du Paradis où nous serons tous vêtus de la même façon... ou à une boîte à partouze où nous sommes tous nus comme des vers.


Ce billet est le dernier des vraies vacances à l'étranger (hors de Levallois-Perret). Demain nous rentrons en faisant un petit détour par Saint-Vincent dans la Sarthe.

mardi 18 août 2009

Les vacances s'éternisent...


Hier, le temps était à l'orage, à tout les sens du terme. Lou a pris la fessée que je lui promettait depuis deux semaines et le vent soufflant relativement fort apportait des nuages menaçants. Que faire alors que la plage n'est pas vraiment accessible ?

D'abord nous sommes allés faire des courses "au" Géant histoire d'acheter de l'Ice-tea pour Lou, des céréales pour le petit déjeuner et des bouteilles d'eau. Comme c'était Lundi, j'en ai profité pour acheter le "Midi olympique" et Lou "Les petites sorcières". Nous avons aussi profité de ce déplacement pour déposer les ordures de belle maman. La journée commençait super-bien...

Bien évidemment la voiture étant pleine de denrées périssables, il nous a fallu rentrer à la maison déposer tout ça.... avant d'envisager autre chose. Cette autre chose était bien sûr... aller en ville. Pour quoi faire ? Rien, ou plutôt pas grand-chose en ce qui me concerne.

Lou nous a offert une glace avec l'argent qu'elle me devait. J'ai choisi parfum Litchi. Il faut dire que j'adore ce fruit, mais là le goût n'était pas au rendez-vous. Marlène et Lou ont choisi parfum cassis. Et puis nous avons pris la rue piétonne et nous nous sommes dirigés vers le port. Marlène cherchait la coopérative maritime... qu'elle n'a jamais trouvé (a t'elle à l'instar de David Vincent rencontré des envahisseurs, je ne saurai dire !) C'est à cet instant que nous sommes passés devant le "Museum du coquillage". On y va, on y va nous dit Lou. Et les voilà parties en visite. Bien évidemment, je suis resté devant la port. Je ne visite pas les musées parisiens... c'est pas pour me taper un musée à la con aux Sables d'Olones...

Je restai donc assis sur une pierre devant la porte, lisant mon hebdo rugby et mon nouveau livre ("L'emblème du templier" de James Lee Burke). Mais la visite s'éternisant, j'en profitais pour observer un peu le vacancier sablais. Comme je le disais hier, il y a pas mal de belles poulettes... mais il y a un paquet de beaufs comme je n'en avais pas vu depuis longtemps. Il faut dire que j'habite Levallois-Perret et que je suis plutôt habitué aux poufs en tout genre (cf l'article de Pimprenelle) et aux cadres plus ou moins dynamiques de tous âges. Mais le beauf en goguette m'a impressionné. J'avais un peu oublié. J'avais oublié que le beauf mâle à un bide énorme et qu'il aime mettre en avant sa femme, qu'elle soit bien foutue ou totalement difforme. Le beauf montre sa gonzesse et il aime ça. Je pense d'ailleurs que le beauf, pardonnez-moi l'expression, baise à couilles rabattues pendant ses quelques jours de vacances... ça compense le reste de l'année. Le beauf a de la chance, peut-être...

Enfin, Lou et Marlène sont sorties du Museum et j'ai eu droit à un petit cadeau qui m'a fait bien plaisir... un marque-page en bois représentant un poisson.

C'est sûr, les vacances trainent en longueur... mais jeudi nous rentrons à Levallois-Perret, et nous retrouverons les travaux que nous aimons tant.

Que cette nouvelle journée nous apporte à tous joie et bonheur.


lundi 17 août 2009

Une journée chez belle maman, ou comment trainer son boulet.


Un boulet vous savez ce que c'est ? Un truc noir, sphérique, lourd et qui est généralement attaché à votre cheville. Ça, c'est la définition datant de l'époque des pirates ou du comte de Monte Cristo. Moi aujourd'hui j'ai un boulet de 78 ans qui s'accroche à nous comme une moule à son rocher... Enfin la comparaison est assez hasardeuse, je ne ressemble en rien à un rocher... et question moile belle maman est plus tout à fait fraîche.

Vous l'aurez compris, entre elle et moi ça n'est pas la franche camaraderie, même si maintenant, plus de dix ans après que j'ai défloré sa fille(là encore vous l'aurez compris, il s'agit d'une figure de style), elle vient de se mettre à me tutoyer. A priori, je n'ai rien contre toute forme de tutoiement... mais on ne bouleverse pas des règles établies depuis si longtemps sans prévenir et de façon unilatérale. On aurait pu se réunir, en discuter, faire une table ronde et définir un protocole pour ce passage au tutoiement. Mais non rien tout c'est fait comme ça, j'arrive et on me tutoie long comme le bras... Résultat quand belle maman s'adresse à moi je ne suis jamais sûr que se soit vraiment à moi... Bon vous me direz que le tutoiement n'est rien en comparaison de la fois ou elle m'a raconté ses premières règles... mais je vous garde ça pour un jour où je n'aurai rien à dire, et c'est pas demain la veille... Tant mieux pour vous, ça n'avait rien de particulièrement intéressant.

Belle maman, donc, ressemble quelque peu à un extra-terrestre. Pour ceux et celles qui connaisse Marlène, ça explique un certain nombre de choses. Depuis que son mari est décédé, elle s'est quelque peu retirée du monde et normalement, lorsque l'on vient lui rendre visite, elle continue sa vie comme si on était pas là... Mais cette fois, elle a décidé de nous suivre. Hier, elle est même venue à la plage... Vous imaginez une vieille dame de 78 ans au soleil avec un bob (!!!!) pro BTP (!!!) sur la tête... ça vous gâche le paysage, et notamment les superbe jeunes filles se promenant à moitié nue.

A ce sujet, je tiens à signaler, sans avoir l'air de passer pour un vieux pervers, que la qualité de la jeune fille sur la plage des Sables d'Olones est bien meilleure que sur l'île d'Oléron. Il y a beaucoup plus de monde, et donc statistiquement plus de chance de "rencontrer" une jolie naïade. Allez-y pensez ce que vous voulez de moi... mais que le mec qui n'a jamais maté les filles sur une plage me jette la première pierre. Je suis même à peu près sûr que vous mesdames faites la même chose... mais çà, jamais vous ne l'avouerez tant votre mauvaise foie est grande.

Je vous souhaite une belle journée...

dimanche 16 août 2009

Désolé pour hier soir (les amateurs de musique apprécieront)


Comme prévu je n'ai pu, hier, vous narrer la suite de nos aventures estivales. Les raisons en sont multiples, mais nous considérerons que la principale tiens en deux mots belle maman.

Nous sommes arrivés hier chez elle après un voyage somme toute sans encombre, à l'exception de la sortie de l'île d'Oléron dont j'ai déjà parlé et d'un bouchon aux alentours de La Rochelle que j'ai esquivé en prenant un petit chemin de terre au travers des champs de maïs qui nous ramena sur la route de Luçon et vers notre but final : Le Château d'Olones.

Nous y sommes arrivés à l'heure du déjeuner et belle maman venait de faire un malaise en rentrant des courses. Comment peut-on aller à pied, en plein cagnard, acheter des pots de yaourts au Géant distant de 3 km ? C'est surement un truc de vieux. Passé un certain âge on ne réfléchit plus de la même façon...

Enfin, ça commençait bien... Après un frugal repas, quelques tomates "du jardin" et un sandwich au jambon, je profitai d'un flou dans le planning de la journée pour aller terminer mon livre. A ce sujet, j'en profite pour vous le conseiller, même si je l'ai déjà fait sur d'autres supports virtuels. Lisez "La Griffe du chien" de Don Winslow. Ce polar est fabuleux, il décrit la guerre que les USA ont tenté de mener contre les seigneurs de la drogue entre 1985 et 2000. Cette guerre les USA l'ont perdu et Winslow nous explique pourquoi et comment... Attention certaines scènes sont difficilement supportables...

J'ai ensuite accepté d'aller faire un tour en ville... enfin si on peut parler de ville pour les Sables d'Olones, parcequ'il y a bien un centre, mais il est tout petit et depuis le temps j'en connais les moindre recoins. Pas question d'aller à la plage le 15 aout, rien qu'en arrivant sur le "Remblais", j'avais le tournis. Des corps plus ou moins beaux, selon les points de vue, et plus ou moins nus étaient allongés sur le sable chaud...

Finalement, nous avons décidés d'aller boire une bière dans un bar sur le Remblais. Personnellement j'ai choisi une Blanche (c'est branché ici visiblement), Pimprenelle un nectar de fraise, Marlène un nectar de mangue et Lou... un Icetea comme il se doit. La serveuse, hormis son piercing qui aurait pu être excitant, avait l'amabilité d'une porte de prison, même si personnellement j'ai eu de meilleurs rapports avec les dites-portes.

Retour à la maison, repas frugal à nouveau (on est en vacances, il faut perdre du poids !!!) et retour en ville pour boire une bière... mais cette fois belle maman nous accompagnait. C'est pourquoi, Pimprenelle et moi avons choisi un pub où on retransmettait le match de rugby du soir. Brives a gagné contre Montpellier en empochant le bonus offensif, prenant de ce fait la première place du championnat... il y a bien longtemps qu'on avait pas vu ça.

Voilà une journée qui vous semble bien insipide... elle le fut... et dites vous que nous sommes là jusqu'à jeudi. Aujourd'hui je ne pense pas pouvoir éviter la plage... Dommage !!!

vendredi 14 août 2009

Une journée à la plage


Hier, enfin, je me suis décidé à aller à la plage malgré toutes les réticences exprimées il y a quelques jours. Marlène était partie en éclaireur et je la rejoignais, sur le coup de cinq heures, accompagnée de Lou.

Nous sommes donc montés, Lou et moi, dans une voiture surchauffée, où même la clim à fond n'assurait que tardivement une température supportable. Nous avons parcouru sans encombre les 1,8km nous séparant du littoral. Quand je dis sans encombre, je veux dire que je n'ai tué aucun des cyclistes roulant un peu partout... mais surtout en dehors des pistes qui leurs sont réservées.

En quelques minutes nous sommes arrivés... et je m'angoissais à l'idée de garer le Scénic. Sachez qu'à 17h15 nous n'étions pas les seuls à avoir l'idée d'aller piquer une tête dans l'océan. Mais par chance un touriste immatriculé en Haute Vienne (si vous êtes capable de trouver le numéro du département correspondant sans avoir recourt à Wikipédia, vous gagnez ma sympathie éternelle) quittait les lieux et me laissait sa place.

La voiture parquée, nous n'avions plus qu'à nous rendre sur le sable... lorsque Lou se rendit compte que le véhicule à côté de nous était immatriculé 31. "Ha papa on est garés à côté de Toulousains !" Et voilà une réplique qui aurait été anodine... si les propriétaires du véhicule n'avaient pas été présents. Me voilà donc obligé de présenter des excuses, expliquant à la charmante mère de famille toulousaine, qu'il n'y avais là aucune haine particulière mais seulement un antagonisme rugbytisque. L'incident fut réglé sans heurt, ce qui m'arrangeait car le Toulousain en question était taillé comme un première ligne... et je serai plutôt du genre ailier. Comme disait Michel Audiart "Quand un mec de 110 kilos parle, les mecs de 70 kilos écoutent"

Pour ne première à la plage, çà commençait moyennement bien... surtout qu'il nous fallait retrouver Marlène dont le portable n'avait plus de batterie. Retrouver quelqu'un sur une plage tient du miracle. Comment reconnaître un corps à moitié nu d'un autre corps à moitié nu ? Lou et moi avons tout de même décidé de tenter notre chance et avons déposé nos serviettes sur le sable en prenant soin de mettre nos sandales dessus pour éviter qu'elles s'envolent. Et oui le vent est un des éléments incontrôlable sur la plage...

Nous étions fin prêts pour une baignade vivifiante... mais la marée était basse et l'océan bien loin. Qu'à cela ne tienne nous étions prêts à tout... et avons fini par atteindre l'onde sableuse. Oubliez vite fait les belles images d'une mer turquoise. Ici l'Atlantique est marron. La température de l'eau étant convenable nous avancions vers plus de profondeur, lorsque je vis flotter une pierre. Mais ayant fait quelques études je me dis rapidement que les cailloux ne flottent pas... en conséquence quoi je jetai un second coup d'oeil au caillou et découvris... un bel étron. Pas un petit étron de chien qui se serai oublié sur la plage, non un étron humain, genre enfant de dix ans environ qui a volontairement chié dans la mer... ça doit être drôle.

Suite à ce petit désagrément nous sommes retourné à nos serviettes et avons repris notre recherche de Marlène... que nous avons fini par trouver. Remis de nos émotions nous sommes retourné faire trempette un petit quart d'heure et sommes retournés sur la plage nous sécher. En quinze minutes j'ai réussi l'exploit de passer du blanc parisien au rouge écrevisse. J'ai donc décidé que l'expérience était suffisante et ai décidé de partir.

Je vous passe la sensation désagréable du tee-shirt sur la peau salée-sablée, et vous donne rendez-vous à demain, jour du grand départ vers Les Sables d'Olones et belle maman. Je vous raconterez tout cela plus tard.


PS : Ce soir c'est le début du Top 14 de rugby. Le Stade français joue à Toulon. ALLEZ LE STADE

jeudi 13 août 2009

Aujourd'hui il n'y aura rien

C'était ma première a la plage... mais comme plus personne ne vient sur ce blog, je ne raconterai rien.
Y'a pas de raison que je fasse pas ma mauvaise tête.

mercredi 12 août 2009

Du marché nocturne en période estivale

C'est l'une des curiosités des lieux de vacances. Ces marchés nocturnes, ou de nuit, existent depuis si longtemps que j'en arrive à me demander si l'homme des cavernes emmenant sa famille en villégiature y avait, lui aussi, droit.

Non seulement le marché de nuit semble suivre le touriste, à plus forte raison sur une île, mais il semble le suivre d'année en année. Ce soir encore au Château d'Oléron nous avons eu droit aux mêmes stands. Je cite dans un ordre indéfini et de manière non-exhaustive :




  • le marchand de bijoux en pierres faussement semi précieuse


  • le vendeur de pots en tout genre


  • le producteur local (ici on trouve du sel ou du pineau)...

Cette année la mode semble être au catch. Nous avons eu droit à un magnifique stand spécialisé dans le domaine. On pouvait, pour des sommes que je n'ai pas souhaité regarder, acquérir des figurines de champions, des tee-shirts à effigie des ces mêmes champions et, cerise sur le gâteau, des serviettes de plage décorées de scènes de combat ou de portrait de type vraisemblablement célèbres. Je me suis imaginé une minute portant un tee-shirt sur lequel serait imprimé la photo de Zarack (là seuls les plus âgés vont comprendre à qui je fais allusion), déboulant sur la plage et étendant ma serviette de plage en acrylique représentant un combat entre le sus-mentionné et l'Ange blanc... Mais mon rêve s'est bien vite arrêté lorsque je me suis souvenu qu'à l'époque la télévision était en noir et blanc et que le noir et blanc sur une serviette de plage ça le fait moyen. N'empêche le catch a le vent en poupe aujourd'hui...

Une question tout de même me brûle les lèvres. Comment ces commerçants gagnent-ils leur vie ? Je ne peux pas imaginer une seule seconde que qui que ce soit est envie d'acheter le moindre article vu sur ces marché. Peut-être existe t'il une internationale du marché de nuit qui se répartit les maigres bénéfices réalisés pendant la période estivale ?

Enfin cela reste un grand mystère pour moi. Ce que je peux dire par contre, c'est que nous avons mangé dans un excellent restaurant, moins cher que le précédent (faut pas déconner c'était moi qui payait), mais assez inventif tout de même.

Ne sachant pas de quoi demain sera fait, peut-être irons-nous voir des castors, je vous souhaite de passer une nuit aussi apaisée que celles qui étaient miennes lorsque je regardais les match de catch commentés par Roger Couderc.

lundi 10 août 2009

En aout le cäkoï est en vacances.


Le cäkoï est jeune, entre 16 et 25 ans, le cäkoï est con et le restera surement après 25 ans... on l'appellera alors le gros con puis plus-tard le vieux con.

Comment reperd-on un cäkoï ? Il y a là plusieurs possibilités.

Premièrement le cäkoï est en ville. On le reperd alors à sa tenue vestimentaire et souvent à ses chaussures. Le cäkoï aime les vêtements voyants. Et ne sait pas assortir les couleurs. Une chemisette satinette orange sur un pantalon vert ne lui font pas peur. Il n'hésite pas alors à enfiler des chaussures blanches.

Deuxièmement le cäkoï est à la piscine. Là encore sa tenue le distingue du commun des mortels. Le cäkoï porte un long short de bain de couleur criarde... mais en dessous, il garde son slip... ça lui permet surement de le laver... pour les autres utilisateurs de jeux aquatiques ça peut donner quelques mycoses.

Le câkoï, qu'il soit en ville ou à la piscine se déplace en bande de deux à quatre individus, pas plus on pourrait les remarquer ! Le but quotidien du cäkoï semble être de draguer pour éventuellement accrocher une fille à son tableau de chasse. Le quidam essayant de se relaxer après quelques brasses doit alors subir une parade nuptiale que rien ne l'a préparé à affronter.

La bande de cäkoï arrive en parlant fort... on occupe l'espace. Puis chacun des individus enlève son tee-shirt en prenant soin de montrer sa musculature... car le cäkoï est musclé. Ensuite le cäkoï s'accapare quelque transat avant d'aller piquer une tête. Quand je dis piquer une tête je suis modéré, le cäkoï se jette à l'eau en faisant une bombe... car le con ne sait pas lire... même un pictogramme interdisant de plonger !!!

Puis le cäkoï repère sa victime, en général une charmante jeune fille qui n'avait jusque là rien demandé à personne. La pauvre va devoir subir la conversation indigente de l'imbécile et si elle ne succombe pas au charme (?) du pauvre garçon n'aura d'autre solution que quitter la piscine et rentrer chez elle. Car le cäkoï ne comprend pas lorsqu'on lui dit non. Il persiste... et de temps en temps ça marche. Il tombe sur la seule fille qui peut succomber... la pouffe. Comment reconnait-on une pouffe me direz-vous ?

C'est la seule personne à 100 kilomètres à la ronde qui n'a pas été importunée par la parade du cäkoï. C'est même la seule à avoir sourit lorsqu'il l'a éclaboussée lors de sa trentième bombe. Alors une chose me turlupine, avaient-ils besoin lui comme elle de venir nous emmerder à la piscine pour passer une soirée ensemble ?

Passez une bonne soirée et surtout évitez les boites de nuit... on y trouve des cäkoïs et des pouffes à la pelle.

dimanche 9 août 2009

Du droit a la paresse

Hier, j'ai décide, par flemme, de ne rien écrire. Que n'ai-je fait...combien de courrier de mecontement ai-je reçu aujourd'hui...
Alors, chers lecteurs, chères lectrices, je tiens a affirmer ici, haut et fort, que tout être humain a un droit innalienable a la paresse.
Les mécontent(e)s meriteraient que ce soir encore je ne vous livre pas plus que ces quelques lignes. Mais ma qualité de fonctionnaire de l'écrit me donne le respect du lecteur... C'est pour cela que je narrerai tout de même ma journée a La Cotiniere.
Le choix de la destination du jour était donne a Lou... qui choisit donc le port de pêche le plus célèbre de l'île. Grand bien lui en prit... il y avait la, un nombre incalculable de touristes en short, tongues et casquette. J'etais moi même en short, sandales et portait une magnifique casquette Total (je n'aurai jamais oser la porter en Bretagne...)
Nous avions seulement oublie un détail, aujourd'hui c'est dimanche, et si toutes les boutiques d'artisanat local, de fringues pour touristes, de bijoux fantaisie (voire fantaisistes) sont ouvertes, les bateaux de pêcheurs ne sortent pas du port et du coup n'y rentrent pas... ce qui signifie en clair qu'il n'y a pas de vente a la criée.
Nous sommes donc repartis la queue entre les jambes (enfin surtout moi), munies de nouvelles boucles d'oreilles (Lou), d'un bracelet argentin en cuir (Pimprenelle) et d'une courte (vraiment très courte) tunique a rayures noires et blanches (Marlene).
En rentrant, Marlene s'est arrêtée a la plage et Lou et moi sommes allés a la piscine puis au village boire un apéro. Au retour Pimprenelle était en train de préparer du riz cantonais et du pain perdu...
Je vous souhaite une douce nuit.


PS : cet article a été intégralement écrit sur mon Iphone qui ne connait pas toujours les accents. J'en suis désole.

samedi 8 août 2009

Ce soir j'ai la flemme

Après un mini-golf d'enfer avec Lou et Marlene, je décide que je n'écris rien ce soir.
A demain peut-être.

vendredi 7 août 2009

Une journée bien remplie


On ne s'ennuie plus sur l'île d'Oléron, bien au contraire. On ne sait plus où donner de la tête tant les activités qui nous sont proposées sont variées. Bon peut-être que je m'emballe un peu et que je regretterai demain ce que j'écris aujourd'hui... mais force est de reconnaître que notre journée à été bien animée.

Nous avons commencée par une petite demie-heure de jacuzzi et sauna. Parfait pour ce mettre en jambe. A ce moment là j'ai eu peur. Je commençais à ma sentir bloqué du dos. Un classique certes, mais un classique nécessitant la prise d'anti-inflammatoires non-délivrables sans ordonnance. J'envoyais donc Marlène à la pharmacie du coin espérant que son charme naturel opèrerait et que j'obtiendrais le précieux médicament. Que nenni, le charme n'a point opéré sur la jeune pharmacienne qui visiblement se foutait royalement que je sois allongé sur mon lit de douleur. "Dites à votre médecin de me faxer une ordonnance, sinon je ne peux rien faire" Mon médecin est en vacances connasse, je suis pas sûr qu'elle ait un fax et je t'emmerde...

C'est vrai quoi, quelle histoire pour une boite de Bi-profenide que j'utilise régulièrement depuis des années. Enfin, faut pas prendre de risque... des fois que je les revendrai en faisant un profit monumental !

Je décidais donc de traiter le mal par le mépris (en avalant quand même quelques grammes de de paracétamol) et proposais à la famille de partir en excursion sur l'île. Direction Domino une ville où j'avais séjournais lors de ma jeunesse passée. Les souvenirs sont parfois trompeurs, il n' y a rien à Domino. Mais comment pourrait-il en être autrement ?

C'est alors que me vint l'idée du siècle. "Allons voir le phare de Chassiron" dis-je dans un élan dont j'ai encore du mal à imaginer qu'il venait de moi. Sitôt dit, sitôt fait... et nous voilà au pied du phare, qui soit dit en passant n'a rien de particulièrement attirant. C'est ne espèce de grande tour noire et blanche qui clignote la nuit. Pourquoi attire t'il autant de monde ? Nul ne saurait le dire... Surement parcequ'il est dit être le phare du bout du monde. Il y a même une borne indiquant la distance nous nous séparant de New-York. J'ten foutrai moi des bout du monde. L'année dernière à Brest on était bien plus au bout du monde et y'avait moins de gens...

Enfin, la journée c'est terminée par un diner aux "Jardins d'Aliènor" excellent restaurant du Château d'Oléron. Je dis excellent en pensant à la qualité des mets... je n'en dirait pas autant concernant la quantité. A l'heure où je vous parle, je rêve de m'envoyer un double cheese, une grande frite et un grand Coca... Mais je ne le ferai pas, d'abord parce que se serait un sacrilège et surtout parcequ'il n'y a pas de Mc Do sur l'île.

Voilà donc une bonne journée de passée. Plus qu'une semaine... demain une partie des résidents change et il faudra en profiter pour aller à la plage car il n'y aura pas grand monde. Accessoirement, nous avons récupéré des raquettes de ping-pong et une balle. En ferons-nous quelque-chose ? Je vous laisse juge.

jeudi 6 août 2009

Un aller-retour Dolus/Rochefort


Ça y est les squatteurs ont levé le camp. Partis, envolés... enfin je les ai conduits à la gare de Rochefort. Un petit aller/retour de 80 kilomètres, ça fait pas de mal à part, peut-être, au porte monnaie (vu le prix de l'essence) au dos et à l'atmosphère (un moteur deux litres lancé à 110 km/h doit passablement polluer).

Les vrai vacances en famille vont enfin pouvoir commencer. Et, ce soir, j'ai fait ce que j'avais refusé trois soir auparavant... je suis allé mangé à la crêperie. Enfin on appelle çà crêperie, mais c'est aussi le loueur de vélo, le mini golf et en cherchant bien le gars doit rendre quelques services annexes... Je pense que si Marlène le souhaitait, il lui rendrait bien service.

Au point où j'en suis de ces vacances qui ont fort mal commencées, j'en arrive à me demander si l'année prochaine on ne devrait pas aller dans le Sud-est. Oui moi, je me pose cette question, c'est dire.. Moi à Marseille... de la science-fiction, il y a encore quelques mois !!!

Un point positif, quand même aujourd'hui. A Rochefort, nous sommes entrés dans une librairie (la librairie Pierre Loti comme par hasard) et en fouinant pour trouver un polar à la squatteuse, j'ai trouvé, pour moi, un Don Winslow que je ne connaissait pas. Quelle joie n'est-ce pas ? Un bibliothécaire qui achète un livre qui lui avait échappé depuis un an... et ça à Rochefort... une ville où il pleut à chacun de nos passages.

Voilà, rien de transcendant aujourd'hui. Je vais donc vous faire visiter notre lieu de vacances. C'est un petit trois pièces situés dans la résidence la cascade à Dolus d'Oléron autrement appelé trou-du-cul-du-monde. Chaque bungalow porte un numéro, le notre est le seize. On pénètre chez nous en ouvrant une porte bleue (attention toutes les portes de tous les bungalows sont bleues) et on arrive directement dans la cuisine-salle-à-manger-salon. Nous avons sur la gauche la partie cuisine (frigo, évier, micro ondes) et plus loin en avançant de 1m50 le lieu de vie avec table, chaises, et canapé. Les rideaux sont à rayures multicolores comme la housse du canapé et comme les dessus de lits dans les chambres. Petit plus, les toilettes ne sont pas dans la salle de bain et c'est heureux.

Je crois que maintenant que nous ne ne sommes plus que quatre nous allons nous sentir comme des coqs en pâtes.

Je vous salue bien bas en vous disant à très bientôt


mercredi 5 août 2009

A la recherche de la tranquillité perdue


Avez-vous déjà subit le doux bruit d'enfants jouant au ballon près de votre terrasse ? Moi oui. Et je peux vous assurer que ça n'est pas des vacances. Alors j'ai trouvé une parade, je met mon Ipod sur les oreilles et je prend mon bouquin, tout en prenant un air ronchon genre essaie donc un peu de ma parler si tu l'oses... et ça marche. Personne pour te casser les pieds.

Malheureusement, comme le dit l'adage "abondance de bien nuit parfois". Et c'est vrai. Bien sur on se coupe du monde... mais on n'apprécie ni la musique ni la lecture. C'est pourtant ce que j'ai fait hier et que je renouvellerai aujourd'hui après avoir déposé tout le monde à la plage.

La plage... je vous avez promis de vous en parler, alors voilà c'est parti. Premièrement la plage est recouverte de sable. Mauvais point car ces maudits cristaux de silice ont une tendance toute naturelle a pénétrer la moindre partie du votre corps. Lorsque l'on s'enduit de crème solaire on a le deuxième effet qui se superpose. D'abord on a du sable "plein la raie" mais en plus on en a collé partout sur le corps. Essayez de remettre un tee-shirt après ça et vous verrez à quoi je fais allusion. Autre inconvénient le soleil. Y'a que ça du soleil... pas un brin d'ombre... pour finir comme un homard trempé dans une bassine d'eau bouillante on fait pas mieux. Enfin, et ça n'est pas le moindre des inconvénients sur la plage il y a du monde. Et oui, tous les blaireaux se donnent rendez-vous à la même heure. N'oubliez pas le soleil qui tape moins fort à 16h qu'a 14h... et puis il faut cuver le rosé qu'on a bu à midi en accompagnement des grillades cuites sur le barbecue électrique parce que le barbecue au charbon est interdit pour cause de dangerosité.

Voilà. En cherchant bien, je pourrai trouver d'autres inconvénient (le fait de ne pas pouvoir lire dans une position confortable par exemple) mais ceux-là me semblent suffisant pour refuser en bloc les joies de la baignade en eau salée. Alors il reste la piscine, le jacuzzi voire le sauna... mais il faut réserver la veille.

Je n'ai donc encore rien à faire aujourd'hui... et ça me conviendrai parfaitement s'il y avait une ville tout prêt. Mais non, il n'y a rien... n'oubliez pas que nous sommes sur une île. Je vais donc essayer de battre mon record d'hier dormir plus de quinze heures dans la journée en essayant tout de même de terminer mon bouquin.

Je vous dis peut-être à ce soir


mardi 4 août 2009

Quand on commence à s'emmerder pendant les vacances


Ou plus exactement quand je commence à me faire chier en espérant rentrer à Paris, il existe un remède super efficace ; regarder un DVD. C'est ce que je viens de faire, un épisode de Dexter, un lien parfait avec ma vie active.

Dans cet épisode, le troisième de la saison deux, Dexter se voit contraint par sa compagne de suivre un programme pour individus dépendants. Mais il est difficile pour lui de dire quelle est son addiction d'où un premier échec. Mais après avoir assassiné un pauvre vendeur de voiture le voilà reparti... et cette fois il se met à parler de son existence et du passager noir qui l'accompagne. C'est aussi l'occasion de rencontrer Lila un brune superbe qui a l'air passablement perturbé.

Voilà, je ne vous en dis pas plus car certain d'entre vous n'ont peut-être pas encore vu cet épisode. Si c'est le cas, je vous engage à regarder la série entière. Il y est question de serial killer... mais ce n'est pas American psycho de Brett Easton Ellis. J'adore cette série

En ce qui concerne la suite des vacances, je vous donne rendez-vous ce soir... ou demain car j'enchaine les siestes tel un Marseillais ultra actif...


lundi 3 août 2009

C'est la fête à la courgette

Faire à manger pendant les vacances peut s'avérer une tâche ardue. Non pas que l'on manque d'idée voire de produit frais... mais les ustensiles laissés à disposition par les loueurs ont une capacité à être utilisés pour cuisiner proche de la masse volumique de l'eau (là je frime car je ne sais rien de cette masse volumique. Les spécialistes rectifieront.)

Donc ce soir c'était courgettes saucisses... et quand je dis courgettes ce n'était pas de la petite courgette, non c'était de la vraie courgette d'un vrai jardin. Le problème c'est que les poêles à ma disposition étaient un peu petites pour cuire deux mega-courgettes. Alors il a fallut s'adapter, égoutter une fois, puis une deuxième fois puis une troisième... et j'y serai encore si je n'avais pas décidé que ça suffisait, que la courgette ne serait pas frite mais purée. J'y est finalement ajouté les saucisses coupées en morceau et j'ai réussi un plat tout à fait mangeable par les six convives présents. Enfin je dis six mais seuls les quatre adultes en ont mangé... les deux gosses ont préféré se rabattre sur des cordons bleus ayant effectués le voyage depuis Paris dans une glacière qui n'a de glacière que le nom. La couleur du jambon m'a un peu fait peur, mais à l'heure qu'il est je ne suis toujours pas en route vers les urgences.

Là, les plus perspicaces de mes lecteurs se posent la question de savoir pourquoi nous étions six à table ce soir. La réponse est simple, nous avons récupéré deux squatteurs dans le courant de l'après-midi. On les garde trois jours !!! J'ai du prendre la voiture et aller les récupérer à quarante kilomètres. Un aller-retour Dolus-Rochefort dans la journée voilà qui vous met de bonne humeur... surtout que le retour sur l'île ressemblait fortement à un retour de boulot sur les quais de Seine un mercredi soir. Enfin c'est comme ça on y revient pas.

Demain, il va falloir penser à faire des courses, une autre joie des vacances car Marlène ne conduisant pas... je me vois obligé de l'accompagner à l'Intermarché et de passer des heures à errer dans les rayons. Je ne reviendrai pas ici sur la difficulté que j'éprouve à me trouver au supermarché, je l'ai déjà fait en d'autres temps.

Demain soir, donc me reviendra l'honneur de préparer un nouveau repas, dans une cuisine pas adaptée pour des gens qui de toute façon n'en auront rien à faire. Mais je persiste, ce n'est pas parce qu'on est en vacances qu'on doit bouffer n'importe quoi. Demain soir je cuisinerai les haricots blancs que ma maman m'a donné et je sais que moi je me régalerai... et qu'ensuite je serai malade toute la nuit.

Je vous souhaite le bonsoir

dimanche 2 août 2009

Serviettes et maillots de bain flottent enfin sur le sèche linge.


C'est une grande victoire pour le Parisien en vacances. La pluie a cessé, le soleil a refait son apparition... Les choses sont rentrées dans l'ordre. C'est l'été, il fait beau et l'estivant peut enfin s'adonner à ce pourquoi il a fait autant de route... la baignade.

Certes aujourd'hui nous n'avons pas renouvelé l'expérience plage. Il aurait fallu prendre la voiture pour faire les 1,8 km nous séparant du sable, de l'eau salée, des vagues et des maîtres nageurs sauveteurs. Non aujourd'hui nous avons commencé doucement par la piscine. Et je peux vous dire que l'eau n'étant pas chauffée (on regrette de ce point de vue la Bretagne de l'année passée) il ne fut pas facile d'y entrer malgré les "allez papa vient" d'encouragement. Une partie de mon anatomie c'est à ce moment sentie toute petite. Enfin le plus dur étant d'y entrer, j'appréciais ensuite la fraîcheur de l'onde javellisée. Je tiens à signaler à ce point du récit que je ne sais pas nager, que la crème solaire me donne des gros boutons partout sur le corps et que le soleil me brule en un temps record. J'ai d'ailleurs la chance de faire partie de ces heureux humains qui passent de blanc à rouge vif sans jamais avoir la moindre trace de bronzage. Le léger hâle obtenu de haute lutte part généralement très vite comme une espèce de mue de serpent. J'arrête pour aujourd'hui, mais vous n'échapperez pas à mon dégout de la plage... je vous garde ça pour plus tard (on pourrait croire que je suis négatif !)

Mais qu'à cela ne tienne nous persistons à aller en vacances au bord de la mer. Pour moi ça a un intérêt, je connais en général par cœur le moindre recoins de notre chez nous. Je passe beaucoup de temps à regarder les plafonds et peut en dire le moindre défaut. Par exemple celui de notre chambre à une tache maronnasse juste au dessus de ma tête. Je passe aussi une bonne partie de mon temps à ranger, balayer et nettoyer les sols. Je suis le client parfait pour les propriétaires... je leur rend un lieu plus propre que celui que j'ai récupéré en arrivant. Normal, je me baigne une demie heure contraint et forcé par Lou qui ne sait pas encore nager et qui a envie de jouer avec son papa. Le ridicule ne tuant plus depuis longtemps, j'ai la joie d'être le seul adulte à barboter dans 90 cm d'eau !

Ce soir la gent féminine a décidé de sortir manger des crêpes. J'ai refusé d'abord parce que le chlore a du m'endommager les tympans (ça siffle comme une cocotte minute à l'intérieur de mes oreilles), et puis parce que ça suffit maintenant avec les crêpes. On est pas en Bretagne merde !!! Et puis c'est bien gentil d'aller s'enfiler des galettes de sarrasin, mais ça ne nourrit pas son homme... un peu comme le couscous. On est gavé très vite... et on a faim une heure après. Alors je me suis fait un gros sandwich à la poitrine de porc et au Cantal et me suis mis à vous écrire.

Je ne mourrai pas de faim ce soir mais il y a de grandes chances pour que je ne puisse échapper encore longtemps à la plage. Je vous y donne rendez-vous.

samedi 1 août 2009

Nous sommes enfin en villégiature

Ça y est, on est arrivé sur l'île d'Oléron. Et oui ça n'était pas bien loin, mais j'ai vraiment eu l'impression qu'on y arriverait jamais. Pourtant tout c'est bien passé... peu de bouchon... un petit ralentissement à Cognac, un plus gros à Saintes et dix kilomètres de marche au pas avant de traverser le pont. Rien de particulièrement compliqué pour un francilien qui utilise quotidiennement son automobile. C'était presque reposant...

L'ennui dans l'affaire c'est que j'ai tenu à partir tôt de chez ma mère... ce qui immanquablement nous a fait arriver tôt... bien trop tôt car la location ne commençait qu'à 17h00. Mais nous avons négocié et réussi à gagner une heure. Il ne nous restait plus que trois heures et quarante cinq minutes à tuer.

Qu'à cela ne tienne disais-je à la famille, allons voir la mer... Mais la mer, quand on est pas équipé (nous étions tous en tenue de ville) c'est limite. On a pas vraiment envie de se chauffer sur le sable quand on n'a pas eu le loisir de s'oindre de crème solaire, qu'on a pas de maillot et surtout qu'on n'a pas l'esprit tranquille parce que la voiture sur le parking et encore pleine de nos valise, sacs voire même ordinateur portable avec lequel j'écris cette prose quotidienne.

Alors après un quart d'heure nous avons levé le camp et décidé d'opérer un replis stratégique vers un centre commercial (vive la vie urbaine). Là après nous être désaltéré, nous avons fait quelques emplettes (papier toilette, pâtes, sel...)

Il ne nous restait plus qu'une heure à errer dans la bourgade quand nous découvrîmes un centre ville. Chouette, il y avait surement beaucoup à faire... Mais que nenni, il était trop tôt rien n'était encore ouvert ou bien déjà fermé. C'était le cas de la bibliothèque qui aurait pu être un refuge pour passer le temps... mais elle était fermée depuis midi. Au bord de la mer les bibliothécaires ont surement le droit à un congé spécial le samedi après midi !

C'est donc aux Galeries oléronaises que nous avons fini par atterrir. Que vous dire d'un tel lieu ? C'est à la fois une librairie presse et un magasin de déco, mobilier et jouets pour enfants. Un bazar en quelque sorte où se côtoient le Midi olympique, le mille bornes et des assiettes Guy Degrenne pour bobo propriétaire en bord de mer.

Enfin à 16h pétantes nous sommes revenu à la résidence et avons pu prendre possession de notre nouveau chez nous. C'est petit pas très bien conçu mais çà devrait aller si le temps se met au beau car aujourd'hui dés que nous sommes allés à la piscine, la pluie a commencé à tomber. A l'heure qu'il est elle tombe toujours et cela ne semble pas près de s'arrêter.

Mais demain est un autre jour...


vendredi 31 juillet 2009

On est presque arrivés !

En tout cas, on est parti. Ca n’a pas été sans mal, mais on est partis. Quand je dis "on", je pense qu'il est temps de nous présenter. Nous sommes donc une famille de quatre personnes, deux adultes (papa et maman) et deux enfants (une ado et une petite peste de 9ans). Nous nous appelons respectivement : Jacques, Marlène, Pimprenelle et Lou. Là, les lecteurs les plus astucieux auront compris que se ne sont pas là nos vrai prénoms, mais de part notre profession très exposée je me dois de cacher nos identités.

Nous sommes donc partis à l'aube (11h15 du matin) et avons suivi notre chemin jusqu'au… péage de Saint Arnould en Yvelines. Là un bon ralentissement (euphémisme francilien signifiant voitures cul à cul et arrêt toutes les deux secondes) nous attendez. Le péage allié à un accident indiqué sur les panneaux d'information faisait un premier ravage. Résultat 8 kilomètres en une heure. Il est à noter que nous n'avons jamais vu d'accident, par contre un nombre incalculable d'autos arrêtées sur la bande d'arrêt d'urgence, capot ouvert et occupants armés de téléphones cellulaires et vêtus de ces magnifiques gilets jaunes pour lesquels Karl Lagerfeld avait fait la pub l'année dernière.

Et puis plus rien sur des kilomètres… à part quelques (là encore j'euphémise) camions qui nous ont ralenti. Mais nous avons finis par arriver chez ma mère où nous passons la soirée en attente du vrai départ vers notre lieu de villégiature… que je dévoilerai en temps voulu…

Il y a quelques minutes nous venons d'assister au passage de quelques montgolfières en route vers un ailleurs que nous ne connaitrons jamais. Leurs fortunes ont été diverses, certaines se sont allégrement envolées… d'autres sont tombées à deux pas de chez nous. C'est tristes de s'arrêter si près du point de départ.

Je vous souhaite une bonne soirée et vous dit à demain.

jeudi 30 juillet 2009

Les vacances commencent en juillet : ou Bénédicte découvre Outlook


L'alternance Juillet Aout a parfois du bon. Partir en Aout revient souvent à passer un mois de juillet relativement calme à la bibliothèque. Dans la majorité des cas, il n'y a rien à signaler d'autre que le manque chronique de travail et surtout d'envie d'en fournir un. Mais cette année j'ai eu la chance de trouver une occupation bien particulière...

La DSI (nom relativement pompeux du service informatique de la ville) a profité de ce temps peu propice aux relations avec notre public pour changer quelques ordinateurs et en fournir aux collègues qui n'en avaient pas. Bien leur en a pris, tout le monde est content... et puis ça fait riche d'avoir tous notre propre poste informatique.

Ce changement majeur dans la vie de notre bibliothèque habituellement calme a entrainé une cascade de modifications dans notre gestion interne. Finis les planning sur papier... place à Outlook 2007 avec son cortège de fonctionnalités inédites pour les profanes.

Tout d'abord, première nouveauté tout le monde possède sa propre adresse mail et chacun doit partager son calendrier avec les autres. Tout c'est bien passé... jusqu'à ce que Bénédicte un tantinet désœuvrée se mette à tester les possibilités du logiciel. Dés lors ma tranquillité a disparue. J'ai eu droit à tout du "pourquoi je peux pas écrire sur le calendrier général ?"  au "j'ai bloqué une journée compète avec ma demande de congé."

Comprenez bien que Bénédicte a un peu été comme une gosse de quatorze ans peu  au fait des choses de la vie à qui on aurait donné une boîte de préservatifs. Après avoir soufflé dedans, en avoir rempli un d'eau pour faire une bombe ou avoir essayer de s'en faire un chapeau, elle trouve enfin à quoi ça peut réellement servir... et là une espèce de monstre de sexe voit le jour. Elle recherche toutes les possibilités et n'arrête qu'une fois la journée finie.

Et bien c'est ce qui s'est passé entre Bénédicte et Outlook 2007... en quelques jours elle a épuisé toutes les ressources de ce pauvre logiciel... et les miennes en même temps !

Je reste quand même persuadé que si on lui avait donné une boîte de préservatifs, elle aurait été moins hésitante.

Maintenant les vacances commencent. Demain c'est le départ vers le sud-ouest.

C'est parti mon kiki

Ca y est les vacances arrivent alors comme tous les blaireaux, je me lance sur l'idée d'envoyer un article par jour. Les enluminures arriveront selon la disponibilité d'un réseau wifi ou non sur mon lieu de villégiature...